La Commedia dell'arte : D'Arlequin à Molière
Histoire
HISTOIRE de la Commedia dell'arte

Les prémices du Moyen-Age

Les Farces populaires

A

côté des Mystères, les farces populaires proliféraient. Elles utilisaient des masques et des travestissements. Elles étaient déjà assez réprouvées par l’Eglise. En effet, selon elle, le masque et le maquillage sont une offense à Dieu, dans la mesure où ils falsifiaient ce que le Créateur avait façonné à son image. Ainsi, le comédien paraissait comme se moquer de Dieu. A ce titre, le comédien ne serait pas enterré selon les rites religieux. Tel est le prix de l’injure fait à Dieu.

Toutefois, ce genre est tellement populaire en mêlant des personnages aussi comiques que l’avare, le cocu ou encore le vantard, qu’il finit par pénétrer la cour du roi, entre mascarades et danses. On y trouve même des Seigneurs tenant des rôles dans les représentations.

Les acteurs entraient, affublées de masques et de costumes, pendant le festin et exécutaient des pantomimes entremêlées de musique et de danse. Les jongleurs étaient aussi des entraîneurs de bal, d’où le nom de « baleurs », dont baler signifie danser. On appelait ce genre d’interventions des « mômeries ».

Cela durera jusqu’à la Renaissance.

Imprimer cette page
(Version économique !)

© 2003. ANDRE, Paul | paularbear@free.fr | maj : 01/08/03