PRISE DE CARREFOUR-LES-HAIES


Mardi 10 décembre, les régiments melpothaliens s'emparent de la ville de Carrefour-les-Haies, après une confrontation directe avec un régiment tangayikais d'artilleurs appelés.

Arrivant à Carrefour les Haies ce matin vers 10h, nos trois régiments se sont confrontés à une régiment d'infanterie, composé d'appelés.

Le Régiment aux Miroirs a fait preuve d'un grand courage en avancant aux premières lignes. L'adversaire a hésité un long moment, ce qui a laissé le temps aux des deux autres régiments de s'approcher discrètement.

Quand soudain l'ennemi a fait feu sur son propre reflet. Aussitôt, le Régiment aux Miroirs s'est dissout et les soldats ont du fuir vers des lieux plus sécurisés. Quelques personnes touchées ont du être évacuées.

Le Régiment aux Lances d'Eau a répliqué aussitôt avec de puissants jets d'eau froide, ce qui calma ausssitôt les ardeurs de l'ennemi.

Ensuite, le Régiment aux Bâtons, s'est montré sans conteste supérieur dans la mêlée. A défaut de sang et de tripailles, ce sont les oiseaux et les chandelles qui ont volé.

L'issue de la bataille fut conclue par l'occupation de la ville de Carrefour-les-Haies par le Régiment aux Lances-d'Eau.

Du côté de la Melpothalie, 3 morts sont à signaler... et 10 blessés, dont 2 graves. Cela résulte bien évidemment du fait que nous ne sommes pas protégés contres les armes à feu...

Par contre, aucun mort n'est à contester chez l'ennemi, et seuls 17 blessés graves, dont 3 comas, ont du être hospitalisés d'urgence. Les médecins se montrent toutefois rassurants, et aucun décès ne devrait être prononcé. L'ensemble du régiment tangaykais a donc été saisi, constituant un important lot de prisonniers.

Les prisonniers tangayikais affirment avoir été, pour certains, traumatisés par l'eau froide (d'après enquête, l'eau était entre 0 et 5 degrés...), d'autres par les miroirs... Ils ont eu, disent-ils, l'impression de se tuer en se tirant sur leur reflet...

A l'issue de la guerre, les prisonniers seront rendus au Tangayika, mais leur suivi psychologique ne sera pas assuré par la Melpothalie. A cet instant, les prisonniers souhaitent rassurer leur familles en leur confirmant qu'ils sont bien traités.

L'heure est actuellement, bien entendu, au deuil des 3 victimes melpothaliennes, et aux soins des 10 blessés. Les médecins se prononceraient pour un probable bilan définitif de 3 morts.

La rumeur concernant la présence du Protecteur dans les troupes est désormais vérifiée. Il est actuellement en train de consoler les blessés. Les soldats Melpothaliens se disent extrement remotivés par sa présence "surprise". Le Protecteur, Paul de Melpothalie, ne souhaite pas révéler à la presse ni le régiment dans lequel il se trouve, ni son grade, pour des raisons évidentes de sécurité.

Dès demain, les régiments aux Miroirs et aux Bâtons quitteront la ville pour se diriger vers une destination non-communiquée pour l'instant.

Terporre, 10/12/02