MelpoNews
MELPONEWS, 1er quotiden de la FEDEP
Melpothalie, Athalie et Apollinie
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Mensuel n°246 - novembre 1003

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Editorial
Editorial

L'automne est là... Certains d'entre vous sont sans doute déjà malades (prompt rétablissement à vous !)... Novembre... Quand tu nous tiens !

Mais ne nous laissons pas abattre ! Le mois de novembre est aussi, traditionnellement, celui placé sous le signe de la Nature. C'est pourquoi deux articles seront consacrés, l'un à l'extraordinaire mégabork, l'autre au fascinant roueïe.
En vue du prochain référendum national sur le Protecteur, deux journalistes vont exprimer de manière assez crue leur opinion sur Paul de Melpothalie. Tout d'abord, une opinion positive. Et le mois prochain, ce sera le tour des critiques. A vous de se faire une opinion...
Sur le plan international, pas grand chose à dire... Et c'est tant mieux ! Que tous balaient leurs feuilles mortes chacun dans leur jardin !
Bon automne à vous !

Gusta Siondevain  
Rédacteur en chef  

Les brèves
Les brèves

  • L'ONV en Anexia
  • Sur l’initiative de Kalvin Luzeroy, Président melpothalien de l’Organisation pour la Non-Violence, dix émissaires internationaux ont été envoyés en République Démocratique Populaire d’Anexia, afin d’y étudier notamment les conditions de vie des prisonniers politiques dans les prisons de ce régime socialiste. L’expédition est dirigée par l’Assistant de Président, Hermes Teuchet-Guévarrat, d’origine teutaise. D’après le dernier rapport du 1er novembre, la visite est instructive et se passe bien, malgré les troubles civils qui agitent le pays, dû à une série d’attentats.

  • Les alcooliques attaquent !
  • L’Association des Alcooliques Survivants (AAS) a décidé d’intenter un procès contre le Protecteur Paul de Melpothalie, qui reste sourd à leurs multiples demandes d’aide financière gouvernementale aux soins des personnes souffrant de dépendance à l’alcool. A noter que l’alcoolisme pathologique touche 2,7% de la population melpothalienne. Aucun commentaire n’a été apporté à la presse par l’accusé.

  • Deuxième saison d’impro
  • La deuxième saison d’improvisation théâtrale est ouverte en Melpothalie. Le premier match opposera l’équipe nationale de la Melpothalie et celle du Molédère, le dimanche 09 novembre, au Théâtre de l’ENSAD. Le Président de la FILIT, Sylvain Doublet, espère que cette année sera celle de l’ouverture de l’improvisation théâtrale sur Alliance et que d’autres pays se joindront au spectacle. « Nous aimerions être assez nombreux, a-t-il déclaré, pour pouvoir organiser une coupe du monde. »

  • La Radio de l’Ours
  • Les débuts de la Radio de l’Ours ont été suivis avec beaucoup de ferveur. La première émission a rassemblé près de 5 millions de Melpothaliens autour de leur poste de radio. La deuxième, le lundi 03 novembre, en a rassemblé jusqu’à 9 millions. Toutefois, le succès se paie durement et la radio subit ses premières difficultés techniques, dû, justement, à une trop forte audience. « Notre système n’est pas assez performant, déclare Marc d’Argenteuil, Responsable technique, pour gérer autant de réception en même temps. A moins d’y mettre le prix fort, nous ne pouvons espérer satisfaire pleinement plus de 8 millions d’auditeurs. »

  • Passeport espérien
  • Les éditions Mille-Feuilles, qui ont déjà produit les modèles des billets melpothaliens et du timbre national, vont sortir, courant novembre, le nouveau passeport qui sera distribué dans tous les pays membres de l’ESPERA. « C’est l’une des plus importantes demandes qui nous aient été faites, déclare Jocelyn Boursouffle, directrice générale de la maison d’édition, et nous sommes très fiers de s’ouvrir au marché international d’une manière aussi éclatante ! »

  • Encore un retard du SPM…
  • Le Pdg du SPM, Jean Villiers, a déclaré que la sortie de son super-héros, initialement prévu pour mi-octobre, est une fois de plus repoussée pour le mois novembre. Des problèmes techniques seraient à l’origine de ce retard.

  • Imprimez !
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  • Réagissez !
  • Le forum est ouvert à tous ! Alors n'hésitez pas à y exprimer vos réactions sur les articles publiés dans cette édition ! Pour cela, cliquez sur ici.

    Gloire au Phénix !

    Le 23 octobre s’est déroulé la deuxième Fête du Phénix, symbole de la renaissance et de l’immortalité du peuple melpothalien.

    Il faisait beau ce jour-là, le 23 octobre, malgré une température relativement fraîche. Mais, qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, rien n’aurait empêché les Melpothaliens de sortir dans la rue et tous se retrouver pour partager ce moment d’allégresse nationale : la Fête du Phénix, 2ème de l’Histoire. La première, qui avait eu lieu l’année dernière, avait suscité un tel engouement dans toute la Melpothalie, que cette deuxième édition était vivement attendue.

    La fête a commencé dès 9h30 du matin, par la parade des soldats non-violents de la FEDEP, tout fraîchement revenus de Pneuma et de Nouvelle-Abeurie, où ils ont participé glorieusement au conflit, dit « d’Octobre Rouge ». Salués comme des héros, les soldats ont défilés sous les confettis et les dragées plus de deux heures durant dans la capitale.

    Salués comme des héros,
    les soldats ont défilé
    sous les confettis et les dragées
    plus de deux heures durant.

    A 11h30, le Protecteur de Melpothalie, devant le Palais Protectoral, a prononcé un discours enthousiaste et fédérateur, parlant plusieurs fois de « fierté nationale », de « confiance » et de « reconnaissance internationale ». Un discours très optimiste, une fois de plus, peut-être trop, ce qui ne manque jamais de susciter nombre de blagues sur le compte du Protecteur par les humoristes de cabaret. Mais en ce jour de réjouissance nationale, on n’en aurait pas moins attendu.

    Après la parade et le discours du Protecteur, de nombreuses festivités ont eu lieu dans tout le pays. Concerts, spectacles de rue et foires ont animés toutes les principales villes de la Melpothalie, ainsi que plusieurs milliers de villages. A noter que le concert exceptionnel et gratuit donné par le célèbre chanteur et poète national, Jean-Jacques Hommedoré, dans le Parc Central de Melpothalie, a réuni plus de cinquante mille spectateurs débordants d’enthousiasme.

    La fête s’est ensuite dispersée jusqu’à s’éteindre dans la nuit du 23 au 24. Le lendemain, il fallait bien reprendre le quotidien laborieux des Melpothaliens… Mais cette journée de fête a sans aucun doute apporté toute l’énergie nécessaire pour se surpasser à nouveaux dans les objectifs nationaux.

    Dubol, Jacques


    Paul le Batisseur

    Qui est vraiment Paul de Melpothalie, vu du peuple ? Un expansionniste dangereux ou un homme réellement animé par la foi en son pays ?

    Timbre national à l'effigie de Paul de Melpothalie

    Timbre national à l'effigie
    de Paul de Melpothalie

    Timbre national à l'effigie de Paul de Melpothalie

    Timbre national à l'effigie
    de Paul de Melpothalie

    « Toujours plus ! Toujours mieux ! » s’exclame souvent notre Protecteur, Paul de Melpothalie, dans ses meetings. La Melpothalie est dirigé par un jeune homme ambitieux. Ce n’est plus un sujet tabou comme ce le fut au début de notre ouverture sur Alliance. La création de la FEDEP, derrière ses belles vertus sociales, culturelles et éducatives, n’est rien d’autre que le fruit d’une fièvre expansionniste. Même si l’indépendance de l’Elvonie en septembre a tempéré de façon radicale sa politique. Paul de Melpothalie est désormais beaucoup plus réservé… mais en réalité, il devenu beaucoup plus calculateur et stratège qu’autrefois. Car, son objectif à long terme reste bien de devenir la première nation d’Alliance.

    Qu’avons-nous à en craindre ? En tant que Melpothalien, je vous répondrais : rien. L’ambition n’a jamais tué personne et constitue un excellent moteur pour le progrès. Paul de Melpothalie n’a jamais entaché sa réputation d’homme sincère et honnête. A part ses emportements verbaux en politique internationale, qui sont à mettre sur le compte de sa jeunesse, rien ne lui est reproché.

    Et puis, soyons bien clairs : Paul de Melpothalie n’est pas un conquérant, mais un bâtisseur ! Il déploie toute son énergie non pas pour le pouvoir qui aveugle tant d’hommes, mais bien pour bâtir un nouveau monde.

    Qu'il veuille repeindre
    le Mont Olympe en rouge,
    et nous l'aiderons.

    Il a tant œuvré, avec une générosité sans borne, pour la Melpothalie, mais aussi pour l’Elvonie, l’Apollinie et l’Athalie. Il a sorti tous ces pays de l’ombre tout en éprouvant un immense respect pour le peuple. Sincèrement, qu’avons-nous à craindre d’un idéaliste humaniste ?

    Il a le projet de construire l’un des plus grands musées d’art d’Alliance ? Qu’il le fasse ! Il convoite l’édification de la plus grande cathédrale d’Alliance ? Que rien ne le retienne ! Il veut faire des idées des entités vivantes ? Que telle soit sa volonté ! Il veut créer le premier réseau mondial de télécommunication ? Que seulement il y parvienne ! Il veut faire de la Capitale Melpothalie la première ville d’Alliance ? Mais diable ! Pourquoi l’en empêcher ? Qu'il veuille repeindre le Mont Olympe en rouge, et nous l'aiderons. Que ça passe ou ça casse. Le peuple le suivra, car Paul a gagné chez les Melpothaliens, les Athaliens et les Apolliniens un présent rare : la confiance.

    Pêcheur, Martin

    Note de la rédaction : Le MelpoNews est un journal apolitique. L'opinion exprimée dans l'article ci-dessus n'engage que la responsabilité de son auteur.


    Découverte zoologique

    La découverte du mégabork, le plus grand mammifère marin connu d’Alliance, par le biologiste Marc Féneau, a stupéfié le monde scientifique mais aussi les spécialistes en mythlogie.

    L’existence de cette créature, pouvant mesurer jusqu'à 40 mètres de long et pesant au delà de 150 tonnes, était alors réputée comme étant de l’ordre de la mythologie pure et dure. D’après la légende, le mégabork serait en quelque sorte l’incarnation animal du Dieu apollinien des Mers. Sa grande corne frontale aurait éventrés littéralement de nombreux navires et sa force titanesque serait capable de provoquer des raz-de-marée gigantesques. La corne aurait également des vertus magiques, comme, entre autres, l’immortalité.

    D’après le biologiste Marc Féneau, cette corne ferait jusqu’à 5 mètres de hauteur et serait effectivement capable d’éventrer un bateau dont la coque serait faite de bois. Quant aux vertus magiques, Marc Féneau a déclaré avec humour qu’il n’était pas en mesure de les prouver.

    Le Mégabork, dessiné par Marc féneau

    Le Mégabork, dessiné par Marc
    Féneau,avec indice de comparaison
    de taille humaine

    Le Mégabork, dessiné par Marc féneau

    Le Mégabork, dessiné par Marc
    Féneau,avec indice de comparaison
    de taille humaine

    La créature est discrète et vit essentiellement dans les grands fonds, au large des côtes bâbords de l’Apollinie. Omnivore, le mégabork se nourrit autant de végétation que de poisson. Il est solitaire et ne se reproduirait qu’une fois dans sa vie, par accouplement sexuel. Le biologiste Marc Féneau n’a jamais pu observer un accouplement de mégabork, mais il est persuadé que ce moment rare devrait être tout à fait spectaculaire, surtout si le mâle, comme la plupart des animaux, effectue une parade amoureuse pour acquérir les faveurs de la femelle.

    Son espérance de vie n’a pas encore été évaluée, mais il ne se fait aucun doute qu’elle peut-être d’une longueur exceptionnelle. Quant à savoir combien il en existe, le biologiste déclare n’en rien savoir, mais qu’il a pu déjà en observer moins d’une dizaine en 5 ans. Il faudrait, selon lui, explorer plus loin à bâbord pour découvrir d’autres mégaborks.

    Le Protecteur Paul de Melpothalie a manifesté un vif intérêt à cette découverte et a confié au biologiste un budget suffisamment important pour ouvrir un Centre d’Etude Cryptozoologique.

    Seind, Pierrick


    Cent ans de symbiose

    Depuis 903, année de son invention, l’usage des véhicules à roueïe est devenu commun en Melpothalie. Si elle a apporté nombre de bienfaits, il ne faut pas oublier que cette particularité technologique nationale reste fragile. Rappelez-vous…

    Une voiture à roueie

    Dernier modèle de voiture à roueie

    Une voiture à roueie

    Dernier modèle de voiture à roueie

    Les véhicules melpothaliens ne ressemblent a aucun autre véhicule d’Alliance (voir photo à gauche). Non seulement par leur forme, mais aussi par les roues. En effet, à leur place, c'est une espèce de créature amorphe sous forme liquide, un peu gelée, qui, en échange de nourriture et de chaud foyer, fait déplacer nos véhicules en se tournant sur lui même... C'est un exemple parfait de symbiose homme/animal, un peu comme l’homme utilise l’éléphant pour se déplacer.

    Pas de souci de crevaison, ni de panne. La roueïe, c'est comme ça qu'on l'appelle, est en plus douée de sa propre conscience : si son propriétaire est en état d'ébriété, ou tout simplement pas en état de conduire, il le conduira tout seul jusqu'à chez lui.

    La carrosserie, elle, est faite de sève refroidie d'un arbre très proliférant chez nous : la chigouïa. Sa sève, après un traitement bien particulier entre fonte, ajout de sable blanc et refroidissement donne une matière légère proche du plastique. Légère, souple et solide, cette matière est appelée la chigou. Si il advenait qu'elle soit déformée par accident, bien que ce soit un cas rarissime, étant donné que les jeunes rouïes ne parviennent à atteindre les 15 km/h que sur de brèves durées, le réparateur n'a que très peu de manipulation à refaire : l’application à la surface d’un torchon brûlant suffit pour assouplir la matière et la retravailler.

    Que d’avantages avons nous cités pour le moment ! Que de louanges avons nous à faire sur cette technologie ! Mais hélas, il existe aussi de très nombreuses contraintes qui empêche une exploitation plus intense et l’exportation.

    En effet, les roueïes sont très sensibles au climat et à l'alimentation. Ce qui fait qu'il est quasiment impossible, voire périlleux, de l'exporter en dehors de la Melpothalie.

    De plus, son usage est limité aux transports légers. Pour une charge supérieure au poids de 4 personnes adultes, il faudrait d'avantage de roueïes. Or, au delà de 4 individus, ils ont tendance à s'attaquer entre eux. Leur vie sociale est régie par des règles strictes, qui nous dépassent. Il faut dire que nous ne sommes sur Alliance que depuis à peine quelques millénaires, voire même beaucoup moins, alors qu'eux, ils ont plusieurs millions d'années d'évolution à leur compte.

    Le roueïe est reconnu
    comme animal sacré

    Si les roueïes font preuve d'une très grande résistance à l'effort, il faut toutefois leur prévoir une pause de 15 minutes toutes les deux heures environ, pour les nourrir, les humidifier s'il fait chaud et aride, les réchauffer s'il fait grand froid. Il ne faut pas non plus envisager de faire plus de 10 heures de voyage en une journée. Et ne pas négliger de leur accorder leur plus grand plaisir : plonger dans de l'eau douce. Ainsi, il regénèrent leurs cellules usées..

    Il faut particulièrement bien les traiter, car, à la moindre maltraitance, ils sont capables de comploter contre vous et vous larguer en pleine pente débouchant sur une falaise. L’on se souviendra longtemps du drame qui avait entraîné la chute de toute une famille dans un ravin, car aucun des membres, que ce soit du côté des parents ou des enfants, n’avait plus pris soin de les nourrir depuis plus d’une semaine.

    Le Roueïe

    Le Roueïe
    (la zone bleue est celle
    de l'activité cérébrale)

    Le Roueïe

    Le Roueïe
    (la zone bleue est celle
    de l'activité cérébrale)

    C'est d’ailleurs un peu grâce à ces créatures extraordinaires que les Melpothaliens ont appris à régler leur vie de façon calme, non-violente, avec un immense respect de la nature. La symbiose entre les Melpothaliens et les roueïes a été longue à acquérir. Aujourd'hui, elle est acquise, mais l'équilibre, s'il est parfait, reste fragile et facile à briser.

    Quant à la chigou, le problème de l’équilibre est également posé : pour produire toute la carrosserie d'une voiture, il faut près de 50 arbres pour recueillir suffisamment de sève. Et il n'y a qu'une récolte par mois ! Les plantations actuelles de chigouïa suffisent tout juste à satisfaire la demande actuelle en véhicule de transport. Il est par conséquent hors de question de les surexploiter et de les exporter, car il ne prolifèrent qu'en une seule région bien précise entre la province de Melpothalie et du Zéphyr, la Jumanigel.

    Les scientifiques melpothaliens effectuent de nombreuses recherches pour tenter d’améliorer l’espèce des roueïes et des chigouïas, mais les technologies actuelles d’Alliance ne le permettent pas encore…

    En cent ans d’exploitation, les roueïes ont rendus moult services aux Melpothaliens. Si bien qu’ils méritaient aujourd’hui toute notre reconnaissance. C’est pourquoi, le Protecteur, lors d’un cérémonial exceptionnel, jeudi 06 novembre, a béni l’une de ses créatures, prouvant ainsi que le roueïe est reconnu comme « animal national et sacré ». Cette bénédiction élève en Crime contre la Paix nationale tout acte malveillant envers cette espèce, en plus du Crime contre la Vie.

    Le MelpoNews est édité en Melpothalie et est distribué en plusieurs millions d'exemplaires dans tout l'Alliance | Rédacteur en chef : Gusta Siondevain | Chargé de la Rédaction : Terporre | Siège social : 35, avenue du 23 octobre. Melpothalie
    © France : Paul André, 2003 | Attention : Ceci est un journal imaginaire ! Tout le contenu du présent document n'est que fiction.