WILLIAM BOUGUEREAU A L'ACADEMIE


Le Protecteur a décrété, aujourd'hui même, l'entrée officielle et post-mortem du peintre français, William Bougereau, à l'Académie Melpothalienne des Arts (l'AMA).

Le Protecteur, Paul de Melpothalie, à toujours manifesté une sainte vénération pour ce qu'il appelle la "peinture lyrique", englobant en ces termes les oeuvres faisant référence au monde antique et à la mythologie classique. C'est pourquoi aujourd'hui même, le mercredi 31 juillet 2002, le peuple de Melpothalie célèbre l'entrée post-mortem du peintre William Bouguereau, à l'Académie Melpothalienne des Arts.
Qui est-il ? Adolphe William Bouguereau est un peintre français, qui vécut de 1825 à 1905. Il fut l'élève de Picot, obtint le grand prix de Rome en 1850, et devint académicien des Beaux-Arts en 1876. Il fut une gloire officielle du second Empire et de la IIIème République. Se détachant radicalement des impressionnistes, ses tableaux religieux s’inspirent du préraphaélisme anglais comme de la Renaissance italienne. Ses nus, plus ou moins mythologiques, ne sont pas sans évoquer les oeuvres de Raphaëlle, dont il fut un grand admirateur. Ainsi, son oeuvre reste célèbre par ses nombreuses représentations de l'angélique Amour, de Psyché, de Cupidon, de Nymphes, de Vénus, ou encore de Bacchus enfant. Il aimait aussi à peindre les enfants dans leurs jeux, dans leur quotidien, et notamment les jeunes filles, comme des bergères, des bohémiennes, ou encore des vendangeuses, souvent issues de la misère. Son succès fut particulièrement important aux Etats-Unis, qui lui consacrèrent plusieurs expositions.
Une exposition des oeuvres du peintre est donc actuellement ouverte au Temple des Artistes, à Melpothalie, afin que le Peuple puisse les admirer. Le Protecteur l'a inauguré en passant de nombreuses heures à admirer les tableaux et à remercier spirituellement l'artiste pour toute son oeuvre. A cette occasion, l'Orchestre Symphonique National a joué, à plusieurs reprises, l'Hymne Officiel de la Sérennité Melpothalienne (Les Contes d'Hoffmann, d'Offenbach).

Terporre. 31 juillet 2002.